Des coopérateurs entreprenants, plutôt que des autoentrepreneurs

 

 Extrait du dossier sur les CAE, paru dans l'Humanité du 7 février 2017 

 

Face au développement du travail indépendant, choisi ou subi, l’économie sociale et solidaire a imaginé des filets de protection et d’épanouissement.

 

La CAE "Coopaname propose à tout travailleur d’intégrer librement la coopérative, d’y apporter son savoir-faire et d’y développer de manière autonome une activité économique, tout en bénéficiant de droits sociaux.

« Ce n’est pas la coopérative qui a influencé mon choix de stage… Mais maintenant que je suis en CDI, j’apprécie de ne pas être un salarié lambda. J’ai une emprise sur mon propre parcours avec beaucoup de liberté : liberté d’organiser mon temps de travail, liberté sur le projet. Au sortir de l’école, c’était non seulement inenvisageable, mais en plus inespéré. Au final, je me suis habitué ! »

(…)

« Je n’avais pas bien compris ce que signifiait être entrepreneur-salarié dans une coopérative. Je me suis renseigné, j’ai participé à une réunion d’information et j’ai découvert que Coopaname était bien plus que cela. »

(…)

« Un petit entrepreneur individuel gère son métier, ses clients et la comptabilité de la société. Avec la coopérative, je ne ressens pas de sueurs froides à attendre les courriers. Le salarié est délesté de cette gestion. Ça laisse l’esprit libre pour l’activité qu’on a choisie. »

 

Et, contrairement à un statut d’indépendant, l’entrepreneur est protégé au sein de la coopérative. En tant que salarié, il cotise à la retraite et à l’assurance-chômage. Une belle alternative au statut d’autoentrepreneur vanté comme un accès direct à la simplicité et à la liberté mais qui expose dans la réalité à tous les maux. « Quand l’activité d’un indépendant s’arrête, déplore Jean-Philippe Dham, le gérant d’entreprise part une main devant, une main derrière, sans rien. » Ou criblé de dettes."

 

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